Jean-Marc Raynaud a été un des initiateurs de l’école Bonaventure d’Oléron.
La relation entre libertaires et éducation est une vrai histoire d’amour qui date de plus d’un siècle. Cela provient de la tradition qui cherche à convaincre et mettre en oeuvre les bases d’une éducation. Un changement de société sur des bases antiautoritaires doit se faire aussi au niveau des individus et l’éducation est incontournable.
1° Il n’y a pas une théorie « achevée », mais quelques grands principes.
Sans remonter aux (...)
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Rencontres et Colloques. Journées d’hommage à Francisco Ferrer 90° Anniversaire de son assassinat par l’Etat espagnol. Bieuzy (Morbihan) 1999
Articles
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RAYNAUD, Jean-Marc. Un siècle d’éducation libertaire
24 avril 2004 -
Solà Gussinyer, Pere. La place de l’École moderne au sein du projet libertaire.
24 avril 2004Pere Solà Gussinyer, Université Autonome de Barcelone
Ferrer est malgré tout assez connu en France, à travers un certain nombre de rues et de monuments. Il y a toute une connexion à établir avec les milieux libertaires français. Il a passé une vingtaine d’années en France.
Quelles sont les perspectives de cette pensée et de cette action ? Quelle est sa place dans le projet culturel libertaire ?
Trois angles possibles d’approche de Ferrer :
Le plan symbolique : il y a une grande iconographie de (...) -
Table ronde « Écoles en liberté » Penser l’éducation... ou panser l’éducation ?
26 avril 2004, par psEvelyne Hugues, Joseph Rio, Catherine Pasco, Fabrice Le Restif.
Evelyne Hugues, "La vie, la mort et l’éducation".
Quand je suis devenue enseignante, je me suis ennuyée à l’école alors que ce n’était pas le cas quand j’étais élève.Je me suis spécialisée comme enseignante en hôpital depuis 1976 et je suis auteur de « La maîtresse de l’hôpital ». En 1985 mon travail a considérablement changé car j’ai instauré le travail à domicile pour les enfants qui souffraient d’une pathologie lourde. A l’hôpital, j’étais « (...) -
Débat
26 avril 2004, par psQuestions :
Je ne suis pas propriétaire de mes enfants ou de mes élèves, dans quelle mesure je suis propriétaire de moi-même ? On n’est pas maître de là où on est, mais on est maître de son destin.
Y a-t-il une dimension spirituelle qui appartient à l’espèce humaine, en dépit de tous les abus faits par les religions ?
Il faut donner une place au merveilleux et donner une place au mystère dans l’action, à l’imprévu : la révolution est quelque chose d’ineffable pour Bakounine et d’autres.
Témoignage d’une (...) -
Le Lycée expérimental de Saint-Nazaire : témoignage d’enseignants et d’élèves
26 avril 2004, par psPhoto d’archives : le lycée expérimental en 1984, dans des locaux provisoires, avec Gaby Cohn-Bendit (à l’initiative du projet).
L’idée de départ a été de mettre ensemble les profs qui s’ennuyaient dans l’enseignement traditionnel et les élèves qui avaient les mêmes sentiments. Il faut un déclic.
Le recrutement
Il y a entre 180 et 200 élèves qui viennent de tout le département. Le nombre est volontairement limité. Il y a déjà du mal à s’entendre à 19 éducateurs. On est au maximum, car il y a des décisions (...) -
La séduction pédagogique, ou l’éducation libertaire est-elle réservée aux enfants ?
4 mars 2004, par psNotes prises au cours des journées d’hommage à Francisco Ferrer, Bieuzy 23-24 octobre 1999, par Marielle Giraud et revues par l’orateur.
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Gaetano Manfredonia, « La chanson anarchiste en France des origines à 1914 ».
26 avril 2004, par psPourquoi s’intéresser à la chanson politique en général et à la chanson anarchiste ?
Les recherches m’ont amené à découvrir un nombre impressionnant de chansons totalement inconnues, avec souvent des paroles assassines, par exemple « le droit à l’existence ». Compte tenu de la teneur de ces textes et des lois scélérates en 1893-1894 qui interdisaient l’apologie de la violence et les chansons anarchistes, il y a une moisson incroyable. Tous les journaux anarchistes de l’époque publiaient des textes de (...) -
« Sébastien Faure : aux origines de la Ruche »
26 avril 2004, par psJean-Pierre Caro, des Cahiers de l’Institut d’histoire des pédagogies libertaires.
Aux alentours des années 1880, Sébastien Faure, très pris par son militantisme dans le parti ouvrier, dont il s’efforce d’être le délégué, quitte Bordeaux ; il est las du socialisme parlementaire et presque naturellement s’intéresse au mouvement syndicaliste. Il rencontre à Paris le seul syndicat qui ne soit pas étroitement corporatiste, celui des « hommes de peine ».
Faure se rallie explicitement en 1888 à l’anarchisme. (...) -
Demeulenaere-Douyere, Christiane. Paul Robin et l’éducation intégrale : principes et expérimentation
24 avril 2004, par psChristine Demeulenaere-Douyere est historienne, chartiste, spécialiste de Paul Robin sur lequel elle a écrit un ouvrage.
La partie théorique de l’oeuvre de Robin est publiée dès 1869, sous forme de trois articles. La société est divisée entre eux qui travaillent et ceux qui jouissent. Il s’agit pour chacun de participer à la vie collective. Chacun doit dans ce but développer toutes ses facultés, au rythme de son évolution, sans encyclopédisme.
L’éducation a pour but d’émanciper l’homme. Elle commence (...) -
Pour une éducation populaire
26 avril 2004, par psThyde Rosell
La Révolution espagnole a été possible parce qu’il y avait un million de personnes qui réfléchissaient : des naturistes, des groupes de promenades à la montagne, etc. bref une effervescence.
Aujourd’hui nous sommes englués dans le mythe républicain de l’égalité des chances. « Chance » vient du mot latin qui signifie de jeter les dés. Or dans le dé il n’y a qu’un as. On ne peut retenir cette problématique, car elle est étrangère à toute problématique d’éducation populaire, même si au niveau (...)
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